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quatre mille hommes se trouvaient en armes sur la rive espagnole ; les officiers se réunirent, et l’on tint conseil.

— Messieurs, dit l’amiral de Pointis, notre arrivée, connue des ennemis, ne nous laisse pas, il est vrai, l’avantage d’une surprise : toutefois, je pense que la terreur causée par notre présence, doit et peut être exploitée. Mon avis est de ne pas donner aux Espagnols le temps de se reconnaître et de marcher droit sur le fort. Je sais que cette brusque et franche attaque nous vaudra de grandes pertes, mais enfin ces pertes sont préfé-