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pour nous asseoir ! Garantis des rayons du soleil par cette voûte de verdure, nous trouverons ici la fraîcheur jusqu’à ce que la grande chaleur soit passée. Quel doux tapis de gazon ! Viens donc à mes côtés !

— Mais, Jeanne, répondit de Morvan d’une voix troublée, je n’ai pas encore abattu, depuis notre départ de l’habitation, une seule pièce de gibier : il faut que je prenne ma revanche. Dors sans crainte, mon adorée Jeanne ; tout en explorant les alentours, je veillerai sur ton sommeil.