Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome IX, 1853.djvu/48

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

bars, ce n’est pas impunément que l’on entre dans la voie que tu as parcourue… Tu t’es donné corps et âme à l’ambition ; l’ambition a desséché ton cœur !… Tu te figures aujourd’hui, n’est-ce pas, que tu travailles à la splendeur de la flibuste ? Il n’en est rien. Tu t’occupes seulement de ta propre gloire. Ce que tu regrettes en moi, ce n’est pas le fils de ton frère, c’est un dévoûment qui va te faire défaut…

Cette réponse du mourant impressionna vivement l’ancien Boucanier, qui resta plongé dans une rêverie profonde.

Enfin, s’arrachant à ses pensées :