Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome IX, 1853.djvu/304

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

fection de l’adorable enfant, eut aussi pour résultat de l’aider à supporter avec plus de facilité, de résignation et de courage, l’ardente passion qui le brûlait.

Il ne savait pas quel sentiment l’emportait dans son cœur, ou d’une adoration idéale, ou d’un impétueux amour.

Le temps s’écoulait pour les deux jeunes gens avec la rapidité inouïe d’un songe enivrant !… Ils se sentaient si heureux qu’ils ne s’occupaient plus de la vie ! La journée représentait pour eux une heure de causerie : cependant ils