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leur sur les joues décolorées de la malade ; Jeanne, si tu meurs… je ne te survivrai pas ! mon amour pour toi me retient seul à la vie !… mon amitié, si tu préfères… Toi au ciel, que veux-tu que je fasse sur la terre ?… je me sens à bout de résignation et de courage !… Mon adorée Jeanne, il n’y a pas bien longtemps encore que tu pensais, lorsque tout donnait à supposer que ma blessure était incurable, à te servir du poison de la vieille Espagnole… Je te le répète, et tu n’as pas le droit de t’opposer à ma résolution, si tu succombes, je me tuerai !…