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soir. Je partageai cette viande crue avec le chien. Cette nourriture, quoiqu’elle me répugnât extrêmement, me rendit un peu de forces.

Le jour suivant, je parvins à grimper sur un des arbres les plus élevés de la forêt : j’aperçus la mer ! Cette vue me rendit tout mon courage ! Je savais que mon maître devait embarquer les produits de sa chasse, et j’espérais le retrouver si j’étais assez heureux pour atteindre la plage.

Je m’orientai de mon mieux, et je re-