Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome IX, 1853.djvu/22

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

tueusement, je crains que cette mission ne soit au-dessus de les forces !… Depuis huit jours que tu veilles au chevet du lit de notre infortuné blessé, tu n’as pas goûté un moment de repos. Crois-moi, ne t’expose pas à une violente émotion ! Laisse au chirurgien le soin de préparer le chevalier au sacrifice que l’on attend de lui.

— Non… non… jamais ! interrompit Jeanne avec énergie. Mon chevalier Louis m’aime. Je le sais. Ne me dis pas, Montbars, le contraire. Je veux le voir seule, sans personne.