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Le boucanier Desrosiers suivait avec un grand sang-froid les mouvements de la bête ; plusieurs fois de Morvan le vit lever sa carabine ; malheureusement, à chacune de ses tentatives pour tirer, le chasseur rencontrait devant le point de mire de son arme, soit un de ses serviteurs, soit un de ses chiens.

Après avoir supporté pendant près d’une minute la poursuite de ses ennemis, le taureau, exaspéré, changea complètement d’allure : il prit l’offensive.

Ce fut alors un curieux spectacle : les