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mutilation que vous jugez être indispensable, à rendre le chevalier à la santé, celui-là aurait le droit de puiser à pleines mains dans mes coffres, de disposer de ma fortune entière ! Je vous le répète donc, réfléchissez !…

La générosité de Montbars était si connue, sa fortune si immense, que pour ne pas tenter la guérison de Morvan, il fallait que les chirurgiens fussent bien convaincus de l’inutilité de leurs efforts. Ils persistèrent dans leur première opinion.

— Nous devons ajouter, Montbars, re-