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Dès qu’on eût atteint la lisière du bois, il s’avança en droite ligne, son fusil armé, et prêt à faire feu ; ses serviteurs, tenant les chiens accouplés au moyen d’une lanière de cuir, le suivaient à la file ; le brac ou l’éventeur, qui seul avait la liberté de ses mouvements, courait de tous les côtés à la recherche d’un taureau.

Bientôt l’intelligent animal, éloigné des chasseurs par une distance de près de trois cents toises, donna deux coups d’aboi : il venait de découvrir, une proie. Dès que les autres chiens eurent entendu