Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome IX, 1853.djvu/174

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

trente pieds de long sur vingt de large, recouvertes avec des taches ou queues de palmistes formant l’éventail. De cette loge s’échappait, avec une fumée épaisse, une odeur extrêmement désagréable.

Barbe-Grise entra aussitôt dans le boucan ; le chevalier le suivit.

Tout autour du boucan, des lanières de chair de sanglier suspendues à des bâtons attachés en travers, cuisaient, ou, pour mieux dire, se boucanaient au feu d’un brasier circulaire allumé par terre. Ce brasier, alimenté avec des os et des