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lance dérange leurs loisirs, ils en chargent un commandeur auquel ils donnent deux mille pieds de tabac par an.

Plusieurs des planteurs, arrivés dans l’île de Saint-Domingue bien après moi, se sont défait, depuis, de leur habitation à des prix très élevés, et vivent aujourd’hui riches et heureux en Europe.

Quant à moi, je n’ai qu’un rêve : c’est que mon fils, qui termine en ce moment ses études à Paris, ait le plus beau carrosse de la capitale, et tienne un rang de maison à éblouir les seigneurs les plus à la mode.