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que cela se pratique parmi les Boucaniers, puis ils dressent un contrat par lequel ils mettent en commun tout ce qu’ils possèdent. Si, pendant la durée de la société l’un des d’eux meurt, son matelot demeure possesseur de tout le bien au préjudice des associés qui pourraient venir le réclamer d’Europe.

Une fois le contrat signé, les associés, — je parle de ce qui se passe aujourd’hui, — demandent une terre au gouverneur, qui envoie un officier du quartier leur mesurer une habitation.

Cette formalité remplie, les planteurs