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à la romaine, les tempes découvertes, la gorge nue en cœur, la jupe de sa matinée relevée, les jambes, adonisées de soie et de dentelles, tendues au feu, lorsqu’on lui annonça le « nouveau cocher ».

Elle ne dérangea sa pose que pour se donner le malin plaisir d’un quart de conversion ; ce qui la mit en pleine lumière.

— Faites entrer, dit-elle.

Agénor, stylé par le marquis de la Tétonnière, s’était bien promis de poser pour le torse, mais il n’avait pas franchi le seuil de la porte qu’il s’arrêta immobile, frappé d’éblouissement.

— Approchez, mon garçon, fit la duchesse, intérieurement flattée de l’impression qu’elle avait produite sur l’Ambrelinois.

L’ex-clerc avança de quelques pas, encore médusé, les yeux hébétés, fixés sur le pli suggestif de l’entre-deux du pantalon de la sirène, dont la voix charmeuse chantait à son oreille.

Il finit cependant par lui tendre une lettre du marquis de la Tétonnière.

La duchesse la prit et parut la lire avec attention.

Elle avait croisé les jambes, et dans son retrait, le bas du pantalon laissa à nu au-dessus du bas noir une scintillante lisière de chair rose.

Tout entier à ce nouveau point d’attraction,