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savent l’être, quand elles se mêlent d’être divines, d’une élégance raffinée qui en avait fait une des reines adorées de Paris opulent, femme de haut style d’ailleurs, ne s’occupait en aucune manière des affaires financières ou particulières de son mari. Royale cavale de l’hérédité monarchique, elle se prêtait soumise à la constitution matrimoniale, aux stricts rapprochements marsupiens du régime concordataire. Par accord tacite autant que mondain, les amis de l’un étaient les amis de l’autre, la part faite de familiers qui restaient cantonnés dans leurs attributions, comme jadis les gentilshommes de la chambre de Monsieur et de la chambre de Madame.

Ceux de la baronne avaient certainement pour eux la jeunesse, des qualités et des aptitudes d’ordre purement physique qui ne se rencontraient que très superficiellement en ceux du baron.

L’idole des Phaons et des Adonis de salons était, pour eux, une protectrice aussi éclairée qu’éclairante.

Un homme cependant la tenait en échec : le cocher de la duchesse de Rascogne.