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LES


GARIBALDIENS




I

Le Lombardo et le Piemonte


Gênes, 28 mai 1860.


Il y a douze jours que je suis arrivé à Gênes, sur ma goëlette l’Emma, dont l’entrée dans le port a produit — grâce à la réputation qu’on a bien voulu lui faire — une sensation à rendre jalouse l’escadre du vice-amiral Le Barbier de Tinan, qui croise dans ces parages !

Comme, avant d’y faire cette nouvelle station, j’avais déjà mis pied à Gênes trente ou quarante fois peut-être, ce n’est point la curiosité qui m’y attirait.

Non.

Je venais y écrire la fin des Mémoires de Garibaldi, quand je dis la fin, vous comprenez que c’est la fin de la première partie que je veux dire. Au train