Page:Dumas fils - La Dame aux camélias, 1852.djvu/347

Cette page n’a pas encore été corrigée

inspirer une passion égale à celle que Marguerite m’avait inspirée.

Elle n’avait pas d’amant à cette époque. Il ne serait pas difficile de le devenir. Le tout était de montrer assez d’or pour se faire regarder.

Ma résolution fut prise. Cette femme serait ma maîtresse.

Je commençai mon rôle de postulant en dansant avec Olympe.

Une demi-heure après, Marguerite, pâle comme une morte, mettait sa pelisse et quittait le bal.