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Ainsi Marguerite était décidément une fille comme les autres ; ainsi, cet amour profond qu’elle avait pour moi n’avait pas lutté contre le désir de reprendre sa vie passée, et contre le besoin d’avoir une voiture et de faire des orgies.

Voilà ce que je me disais au milieu de mes insomnies, tandis que, si j’avais réfléchi aussi froidement que je l’affectais, j’aurais vu dans cette nouvelle existence bruyante de Marguerite l’espérance pour elle de faire taire une pensée continue, un souvenir incessant.

Malheureusement, la passion mauvaise dominait en moi, et je ne cherchai qu’un moyen de torturer cette pauvre créature.

Oh ! l’homme est bien petit et bien vil quand l’une de ses étroites passions est blessée.

Cette Olympe, avec qui je l’avais vue, était sinon l’amie de Marguerite, du moins celle qu’elle fréquentait le plus souvent depuis son retour à Paris. Elle allait donner un bal, et comme je supposais que Marguerite y serait, je cherchai à me faire donner une invitation et je l’obtins.

Quand, plein de mes douloureuses émotions, j’arrivai à ce bal, il était déjà fort animé. On dansait, on criait même, et, dans un des quadrilles, j’aperçus