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LE CHEVALIER DE MAISON-ROUGE.


Maurice passa au milieu de la flamme.

Le toit brûlait, le feu commençait à se communiquer à l’escalier.

Maurice, haletant, visita tout le premier, le salon, la chambre de Geneviève, la chambre du chevalier de Maison-Rouge, les corridors, appelant d’une voix étranglée :

— Geneviève ! Geneviève !

Personne ne répondit. En revenant dans la première pièce, les deux amis virent des bouffées de flammes qui commençaient à entrer par la porte. Malgré les cris de Lorin, qui lui montrait la fenêtre, Maurice passa au milieu de la flamme.

Puis il courut à la maison, traversa sans s’arrêter à rien la cour jonchée de meubles brisés, retrouva la salle à manger, le salon de Dixmer, le cabinet du chimiste Morand ; tout cela plein de fumée, de débris, de vitres cassées ; le feu venait d’atteindre aussi cette partie de la maison, et commençait à la dévorer.

Maurice fit comme il venait de faire du pavillon. Il ne laissa pas une chambre sans l’avoir visitée, un corridor sans l’avoir parcouru. Il descendit jusqu’aux caves. Peut-être Geneviève, pour fuir l’incendie, s’était-elle réfugiée là.

Personne !