modifié ; de sorte que, si dans l’azotate d’argent neutre on remplace 1350 de ce métal par 396 de cuivre, ou 339 de fer, ou 403 de zinc, ou 1294 de plomb, non-seulement le nouveau métal se trouvera en quantité précisément convenable pour former un oxyde avec l’oxygène qui d’abord était combiné avec l’argent, mais, de plus, le nouvel oxyde ainsi produit se trouvera aussi en quantité exactement convenable pour neutraliser l’acide azotique qui était auparavant uni à l’oxyde d’argent.
Ainsi l’on a, dans tout genre de sels, deux nombres constants, ceux qui représentent l’acide et l’oxygène de la base, et un nombre variable, celui qui exprime le poids du métal. Dans le cas dont il s’agit, on trouverait, pour la composition des azotates cités :
Acide azotique. | Oxygène de la base. | Métal. | |
677 | 100 | 1350 | argent. |
677 | 100 | 396 | cuivre. |
677 | 100 | 330 | fer. |
677 | 100 | 403 | zinc. |
677 | 100 | 1294 | plomb, etc. |
Richter a donc bien connu qu’entre l’oxygène de la base et le poids de l’acide il existe un rapport constant pour tous les sels du même genre et au même état de saturation. Mais Richter voulait conserver le langage de la théorie du phlogistique, tout en admettant les doctrines de Lavoisier, et l’on peut