Page:Dumas - Histoire d’un casse-noisette, 1844.djvu/50

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

office, ce qu’il fit gracieusement et sans rechigner le moins du monde, quoique mademoiselle Trudchen, comme on le sait, ne fût qu’une suivante.

Mais, tout en continuant de dresser son alezan et de faire manœuvrer ses hussards, Fritz,avait entendu le knac ! knac ! knac ! et, à ce bruit vingt fois répété, il avait compris qu’il se passait quelque chose de nouveau. Il avait donc levé la tête, et avait tourné ses grands yeux interrogateurs vers le groupe composé du président, de Marie et de mademoiselle Trudchen, et, dans les bras de sa sœur, il avait aperçu le petit bonhomme au manteau de bois ; alors il était descendu de cheval, et, sans se donner le temps de reconduire l’alezan à l’écurie, il était accouru auprès de Marie, et avait révélé sa présence par un joyeux éclat de rire que lui avait inspiré la grotesque figure que faisait le petit bonhomme en ouvrant sa grande bouche. Alors Fritz réclama sa part des noisettes que cassait le petit bonhomme, ce