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çon le rattrapa. Celui-ci portait sous son bras une oie grasse.

Pour passer le temps, Nicolas commença à parler de son honneur et des échanges favorables qu’il avait faits.

De son côté, le jeune garçon lui raconta qu’il portait son oie pour un festin de baptême.

— Pèse-moi cela par le cou, dit-il à Nicolas. Hein ! est-ce lourd ! Il est vrai que voilà huit semaines qu’on l’engraisse avec des châtaignes. Celui qui mordra là-dedans devra s’essuyer la graisse des deux côtés du menton.

— Oui, dit Nicolas en la soupesant d’une main, elle a son poids ; mais mon cochon pèse bien vingt oies comme la tienne.

— Le jeune garçon regarda de tous côtés d’un air pensif, et en secouant la tête :

— Écoute, dit-il à Nicolas, je ne te connais que depuis dix minutes, mais tu m’as l’air d’un brave