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CONCLUSION.


On ne fait pas une chute de quelques mille pieds sans se réveiller ; aussi Marie se réveilla, et, en se réveillant, se retrouva dans son petit lit. Il faisait grand jour, et sa mère était près d’elle, lui disant :

— Est-il possible d’être aussi paresseuse que tu l’es ? Voyons, réveillons-nous ; habillons-nous bien vite, car le déjeuner nous attend.

— Oh ! chère petite mère, dit Marie en ouvrant ses grands yeux étonnés, où donc m’a conduit cette nuit le jeune M. Drosselmayer, et quelles admirables choses ne m’a-t-il pas fait voir ?

Alors Marie raconta tout ce que nous venons de raconter nous-même, et, lorsqu’elle eut fini, sa mère lui dit :

— Tu as fait là un bien long et bien charmant