Page:Dumas - Histoire d’un casse-noisette, 1844.djvu/157

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


— Lesquelles ? demanda Élias.

— La première, c’est que vous adaptiez, à la nuque de votre neveu, une robuste tresse de bois qui se combine si bien avec la mâchoire, qu’elle puisse en doubler la force par la pression.

— Rien de plus facile, répondit Élias, et c’est l’abc de la mécanique.

— La seconde, continua l’astrologue, c’est, en arrivant à la résidence, de cacher avec soin que nous avons amené avec nous le jeune homme destiné à casser la noix Krakatuk ; car j’ai dans l’idée que, plus il y aura de dents cassées et de mâchoires démontées en essayant de briser la noisette Krakatuk, plus le roi offrira une précieuse récompense à qui réussira où tant d’autres auront échoué.

— Mon cher ami, répondit le mécanicien, vous êtes un homme plein de sens. Allons nous coucher.

Et, à ces mots, ayant quitté la terrasse et étant redescendus dans leur chambre, les deux amis se