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LA VILLE SANS FEMMES

comme à Saint-Denis, on peut se faire difficilement une idée du traitement qu’on nous imposait. Le commandant du camp de St-Denis était un ignoble individu qui s’est sauvé avec la caisse des prisonniers, emportant même les bijoux qui lui étaient confiés.

« Par contre, à Vittel, le commandant avait été prisonnier des Anglais lors de la dernière guerre et il se montra plus civilisé. Le malheur, c’est qu’il n’y a aucune convention internationale régissant le statut des internés civils. »