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LES MUSES

leurs études au moment de leur libération de se préparer à subir heureusement des épreuves dans les Écoles supérieures. C’est ainsi qu’il y a dans les classes plusieurs élèves qui se préparent aux examens du baccalauréat.

En outre, on étudie les langues étrangères. Il y a des cours d’anglais, de français, d’italien, d’allemand, d’espagnol et de russe.

J’ai personnellement la charge de trois classes de français (premier, deuxième et troisième cours), deux classes d’italien, une classe d’histoire de la littérature française et un cours de philosophie.

Il faut ajouter à tout cela les leçons-conférences de l’Université populaire du camp que j’ai fondée grâce à l’appui et à la bonne volonté de l’ingénieur allemand qui s’occupe de l’instruction. Les cours de cette université populaire ont lieu le samedi après-midi et le but poursuivi est d’élargir le domaine des connaissances générales des internés et de leur donner la possibilité de ne pas perdre tout à fait le temps qu’ils passent au camp. Il s’agit, en somme, d’une série de conférences sur les thèmes les plus divers et dans la forme la plus simple et la plus claire possible afin de permettre à tous — même à ceux qui ne peuvent avoir grand espoir d’améliorer leur sort d’avant-guerre — d’acquérir quelques nouvelles connaissances et de ne pas être trop handicapés au moment de leur libération. Une série de conférences de vulgarisation et voilà tout !