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les premiers poètes du vers libre

poème en vers libres, Comme tous les soirs, qui est loin d’être son meilleur.

En librairie paraissent la même année Serres chaudes, de Maeterlinck, partie en vers réguliers, partie en vers libres.

La même année, Adolphe Retté avait publié Cloches dans la nuit, où se trouvent plusieurs poèmes en vers libres.

Puis, en 1890, Henri de Régnier, dans les Poèmes anciens et romanesques ; mais Henri de Régnier restera le poète du vers régulier et du vers libéré ; il y a longtemps que l’on a remarqué que ses vers libres sont plutôt des allongements ou des resserrements de vers traditionnels ; il n’en a pas moins donné, et particulièrement dans les Poèmes anciens et romanesques, plusieurs morceaux en véritables et très beaux vers libres.

Puis, ce sont Ferdinand Herold, avec la Joie de Maguelonne ; Stuart Merrill ; André Fontainas, avec les Vergers Illusoires ; van Lerberghe ; Camille Mauclair, avec les Sonatines d’Automne ; Robert de Souza, avec Fumerolles ; mais, cette fois, j’oublie certainement des noms.

À la même époque, les premiers initiateurs, continuant leur production, donnent, de leur côté, une série d’œuvres où le vers libre trouvait ses réalisations :