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UN VOYAGEUR

continuait pas moins à marcher de l’avant, prit la détermination de faire une guerre ouverte à cette colonie naissante. Elle élabora ses plans d’attaque dans une assemblée tenue au fort William et elle chargea deux de ses associés de les mettre à exécution. Ces messieurs ne s’acquittèrent que trop bien de leur mission. Au printemps de l’année 1816, la colonie, malgré tous ses éléments de vitalité, avait déjà été deux fois ruinée.

C’était l’année précédente, à la veille de la seconde dispersion des colons, que Collin Robertson était arrivé au fort Douglas avec Jean-Baptiste Charbonneau, que nous allons reprendre pour le suivre dans ses nombreuses pérégrinations. Nous aurons encore occasion de parler des compagnies et de leurs luttes.

Collin Robertson avait pendant quelques années servi dans la compagnie du Nord-Ouest avant d’entrer au service de la baie d’Hudson.

Sorti de la première, par suite de mésin-