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DES PAYS D’EN HAUT

Mississipi, et que la colonisation s’étendit vers l’ouest, les Sioux se montrèrent plus exigeants et le gouvernement fut obligé de faire avec eux des traités pour les dédommager de l’empiétement des blancs sur leurs terres de chasse. Plus tard encore, les Sioux reçurent des réserves sur la rivière de la Médecine-Jaune ; des bureaux d’indiens furent ouverts au Bois-Rouge, au fort Ridgely, et dans d’autres endroits.

Ces sauvages vivaient, les uns à la manière des blancs, réunis en villages et s’adonnant à l’agriculture ; les autres, et c’était le plus grand nombre, continuaient à vivre sous leurs tentes et à mener la vie errante.

La manière perfide et malhonnête dont les traités furent observés par les agents des sauvages, fut la première cause des mécontentements qui amenèrent le massacre de la rivière Saint-Pierre en 1862.

Tous les employés des différents offices s’entendaient entre eux pour exploiter les