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AVIS AU LECTEUR

Puis, cette vie vagabonde les rendit presque tous aussi insouciants sur leur avenir que le sont les hommes de la race indienne ; de sorte que, après bien des années passées dans un travail pénible, ils n’avaient rien économisé pour mettre leurs vieux jours à l’abri de la pauvreté.

Charbonneau, dont nous racontons les aventures, n’a pas fait exception à cette règle : il est mort dans l’indigence. Heureusement, il rencontra des âmes charitables qui lui offrirent un asile à la fin de sa vie. Il mourut en bon chrétien, c’est l’essentiel.