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une connaissance déjà ancienne ; nul mystère abscons n’est offert par toi. Je sais ton âme limpide, rieuse, folâtre, et, les rayons de tes yeux, je n’ignore pas qu’ils font des blessures en forme de croix. Et tes mains, quand elles caressent, sont chaudes comme des équateurs, et tes rires, pareils à des ironies amères, glaciales.

La nature se plut à mettre en toi de tels contrastes, et ainsi, par toi, nous pouvons réfléchir sur la vanité des jouissances terrestres et nous façonner des âmes de Loyolas.

Louons cette nature qui varie ses effets et ses dons et se complaît à dérouter dans chaque individu les calculs mesquins de la routine et des bonheurs classiques.

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