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juste, est-ce là ce que demandent les quelques honnêtes gens, partisans de cette funeste utopie ?

M. Dufay blâme avec raison le projet de s’arrêter quant à la graduation à trois millions de revenus. Évidemment, étant admis l’impôt sur le Revenu, il est injuste et odieux de s’arrêter à la graduation de trois millions. Il faut que rien n’arrête l’impôt. Là est l’application juste d’un impôt injuste. Mais il ne faut pas oublier que presque seuls en France, les juifs possèdent plus de trois millions de revenus. Or, depuis Léon Say, qui était leur homme-lige, jusqu’à Bouvier tous les ministres des finances ont été les esclaves des juifs. J’irai même plus loin et j’oserai dire que, en cas de restauration de la monarchie, si l’on ne procède pas à l’expulsion de ces êtres malfaisants, il en sera ainsi, car le système financier et économique actuel de la France, et je dirai même de l’Europe, est tellement entre leurs mains que, même sans être personnellement à leur dévotion, un ministre des finances leur est toujours en quelque sorte subordonné. Du reste il est bien inutile de songer à faire en France quelque chose de propre et d’utile avant de se débarrasser de la République, des Francs-Maçons et des Juifs.

La haine des classes tient surtout aux injustices dont souffrent les classes inférieures L’histoire le prouve suffisamment : les révolutions ne sont jamais provoquées que par les accumulations d’injustices sociales, juridiques, économiques. Supprimons ces causes, et nous écarterons cette haine des classes à laquelle M. de Resnes fait allusion.