possibilité d’obtenir complète et immédiate satisfaction, tel est le procédé.
On sourira, on demandera quel profit en tirent les Chinois ? N’auraient-ils pas mieux fait, à Washington, de demander moins et d’être plus catégoriques sur certains points ? On oublie qu’en se montrant tout d’abord conciliants, en évitant de rebuter leurs interlocuteurs, en se disant uniquement soucieux « d’harmoniser les intérêts particuliers de la Chine avec les intérêts généraux du monde entier », ils ont vu accueillir favorablement leur memorandum et ont obtenu des adhésions de principe. Puis grâce à leur insistance dans la discussion, ce fut l’agrément des quatre puissances, États-Unis, Grande-Bretagne, France et Japon qui possèdent des bureaux de poste en Chine, à leur suppression. Ce fut la résolution de réunir une commission trois mois après l’issue de la Conférence pour « ouvrir une enquête sur les pratiques actuelles de la juridiction territoriale en Chine, sur la législation, sur l’organisation judiciaire en Chine… en vue d’introduire des mesures législatives et des réformes judiciaires qui justifie-