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convoquée en 1921. Mon pays y obtint quelques parcimonieux retours de nos droits légitimes ; malheureusement jusqu’à présent, l’extension de ces engagements n’a été que partiellement accomplie. Citerais-je, par exemple, la question, vitale pour nous, des tarifs douaniers ?…

« Depuis l’établissement de la République en Chine, notre diplomatie est ouverte, en ce sens que l’opinion publique chinoise est parfaitement au courant de tout ce qui se passe ; on ne peut donc pas critiquer les Chinois, tant leur patience a dépassé toute limite ; et, lorsque le peuple chinois demande la révision des traités, il ne fait que réclamer l’application normale d’un principe de droit international public reconnu de tout temps, même par le pacte de la Société des Nations (article 19). »

Presque en même temps que cette déclaration, la Légation de Chine communiquait les passages essentiels de deux notes adressées, le 24 juin, par le ministre des Affaires étrangères chinois au Corps diplomatique de Pékin et télégraphiées, le 25, aux représentants de la Chine à l’étranger.