les cœurs de tous les citoyens de la Chine. Au temps où nous vivions séparés du monde, les soldats n’étaient nécessaires que pour réprimer les rebellions intérieures. Maintenant, en ce temps de relations internationales, on en a besoin de plus, pour empêcher que le pays ne soit insulté. »
Un étudiant écrit dans la Jeunesse nouvelle du 10 mars 1920 :
« J’ai perdu ma mère, il y a deux ans. À cette occasion, j’ai remarqué dans nos rites funèbres bien des choses qui m’ont indigné… Les parents et les parentes firent si bien qu’il me fallut ôter mes habits fourrés. Pourquoi les fourrures sont-elles prohibées en temps de deuil ? Qui donnera à cette question une réponse raisonnable ? Ne peut-on pas prouver sa piété filiale autrement qu’en se laissant geler ? J’aime mieux le procédé d’un certain Li, lequel se contenta, pour tout deuil, de faire cuire mille tasses en porcelaine fine, portant chacune cette inscription : « Ma mère mourante m’a dit : Mon fils, n’oublie jamais l’outrage national du 7 mai », l’ultimatum japonais de 1915 à la