titutions républicaines. La république est une forme de gouvernement beaucoup plus nationale que la monarchie, qui, par sa nature, doit tendre à une sorte de cosmopolitisme ou d’universalité supérieure aux variétés nationales. »
Ainsi la révolution chinoise serait une manifestation du sentiment national, manifestation moins claire que d’autres, mais certes non moins opérante. De fait, elle est le point de départ de toutes celles de même ordre qui se sont traduites non seulement par des troubles de rue, mais par des doctrines, des théories, une évolution intellectuelle désordonnée, mais au fond de laquelle se retrouve toujours le même mobile l’indépendance à l’égard des étrangers.
Le propre de cette évolution, ou si l’on veut de cette agitation, fut d’aller d’emblée aux extrêmes. Alors qu’on a vu les Japonais glisser pour ainsi dire de leurs méthodes aux nôtres, le bouleversement semble être à l’ordre du jour des Chinois. Cela tient à ce que l’organisme chinois, issu d’un traditionalisme étroit, est moins sou-