rements. Elle ne connut ni les avantages ni les abus du génie religieux. En tout cas, elle n’eut par ce côté aucune influence sur la direction du grand courant de l’humanité. »
Cependant le rempart de plateaux et de montagnes qui ferme la Chine à l’ouest, offrait plusieurs brèches, et avant que s’établissent les rapports du monde occidental avec les riverains de la mer orientale, c’est par la frontière montagneuse que les relations commencèrent. Par la fameuse « route de la soie » qui au delà du Turkestan chinois traversait l’actuelle Kachgarie, et par d’autres chemins encore, ne passèrent pas que des denrées de l’ouest, mais aussi des légendes, des rites et des idées. Le bouddhisme vint de la vallée du Gange et plut aux Chinois par la pompe de ses cérémonies, sans pour cela qu’il changeât le fond de leur religion ou de l’institution sociale qui en tenait lieu, le culte des ancêtres. Pourtant, en l’an 65 de notre ère, après une propagande de trois siècles, il recevait l’approbation officielle de l’empereur, et, ce qui pour nous est plus intéressant, les relations qui