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CONCLUSION.

Les Vitou-vansa, qui avaient tous auparavant désespéré de donner une bonne éducation aux trois princes, et qui avaient même hautement blâmé Vichnou-Sarma d’avoir eu la témérité de se charger d’une entreprise dont le succès leur avait paru à tous impossible, furent tous saisis d’étonnement et couverts de confusion, à la vue du changement qui s’était opéré dans l’esprit et les manières des princes, et ne purent s’empêcher d’admirer l’esprit de sagesse de celui qu’ils avaient auparavant blâmé.

Le roi Souca-Daroucha et ses trois fils réitérèrent à Vichnou-Sarma les témoignages de leur sincère reconnaissance, lui firent des dons considérables en terre, en or et en joyaux, lui donnèrent de nouveau le sapt-anga, et congédièrent l’assemblée.

Dès ce jour, tous les soins des jeunes princes furent d’aider le roi leur père dans le gouvernement du royaume, et ils vécurent long-temps ensemble dans une paix et un bonheur inaltérables.

FIN DU PANTCHA-TANTRA.