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se succèdent et s’entremêlent, l’esprit est obligé à une attention particulière, à laquelle on n’aime pas à s’astreindre pour des lectures de ce genre. On ne peut cependant pas disconvenir qu’il n’y ait un certain art dans ce mode de narrer, particulier aux Indiens, comme ont pu s’en assurer les personnes qui ont été à portée de prêter l’oreille à leurs récits.

Quoiqu’il en soit, je n’ai rien voulu changer au style de l’original, et cette traduction est aussi littérale qu’il m’a été possible de la faire.

La seconde partie se compose d’un petit recueil de contes assez généralement connus et racontés dans le sud de la presqu’île. Les huit premiers furent compilés et écrits en langue tamoule par le P. Beschie, ancien missionnaire jésuite dans le Carnatique ; quelques personnes ont même supposé qu’il en était l’auteur, et qu’il les avait inventés dans l’intention de tourner en ridicule les brahmes et leurs usages ; mais d’après les renseigne-