voit qu’il s’agit d’Henri II. Cet horoscope, ou thème de nativité, était en effet le manuel d’astrologie commun à ce roi et à sa maîtresse. Ici se retrouvent les chiffres, devises et emblèmes cités à propos de la porte d’Anet, et de plus, les divisions suivantes. En regard de l’écusson, surmonté des armes de France, est une espèce de zodiaque, composé de vingt-quatre[1] petits
- ↑ La division du ciel s’établissait ordinairement en 12 parties correspondant aux signes du zodiaque ; peut-être la nécessité de mettre ici les deux nativités en rapport avait-elle exigé ce doublement.
aujourd’hui en Italie, les 24 heures. L’une des premières, faite en Italie, fut présentée à Charles-Quint.
Ce n’est que dans le 16e siècle qu’on fabriqua, en France, les montres et horloges à ressort, de petite dimension, comme celles de la collection. La pendule, qui a pris le nom de son moteur, ne date que de la fin du 17e siècle.
On trouve, dans un compte des dépenses de Louis XI, « 27 livres 10 sols payés pour prix d’ung horloge mis au clochier du viel chastel d’Amboise, en 1469. » Et dans un compte de la ville de Noyon, « 6 livres payées en 1420 pour gaiges d’un orlogeur maître, gouverneur de l’horloge du beffroy de la ville. »
Rabelais, qui écrivait, vers 1540, le second livre de son Pantagruel, y rappelle, chapitre 21, avec ses circonlocutions burlesques, le supplice d’une « belle petite horloge, tout de bois, qui fut condamnée à être brûlée vive par la main du bourreau, comme étant l’œuvre d’un des premiers huguenots de la Rochelle. »
Et nous trouvons, dans l’Étoile, la preuve qu’en 1588 on portait des montres d’horloge suspendues au cou, car il annote, sous la date du 3 mars de cette année, le fait qu’un jeune garçon normand, ayant coupé celle d’un gentilhomme à l’audience, fut condamné sur l’heure et pendu immédiatement.