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SUR LE PALAIS DES THERMES.

contre ses agents un haro général, nos pertes eussent été bien moindres. Cette vaste association à teinte sombre, et cependant si habile dans le démantèlement de nos édifices, et pour la conversion des œuvres en matériaux, marquée, dès l’abord, du sceau de l’infamie, n’aurait pas promené, comme elle l’a fait impunément, sur toute la surface de notre belle France ses ravages et le scandale de ses dividendes, source de tant de fortunes nouvelles. Je supprime les conséquences.

Peut-être l’impulsion active donnée depuis quelque temps aux recherches historiques et archéologiques ; les lumières spéciales en ces matières des hauts patrons des nouvelles études ; leurs encouragements, et les fruits qu’on se promet des écoles de chartes, etc., changeront-ils à cet égard les dispositions de notre esprit public. S’il en est ainsi, quels soins on apportera dès lors à préserver de toute atteinte, de toute chance de destruction les débris des débris, s’il en existe encore, de notre long nivellement révolutionnaire, et combien on déplorera la disparition des grands jalons historiques, comme ceux à la description desquels nous avons cru devoir consacrer ce volume !


FIN.

    de leurs voûtes, commandent l’admiration et fournissent des types à l’art. » Et plus loin : « On dégagera les abords du palais des Thermes de Julien, pour offrir aux regards du peuple ce monument antique, le seul que Paris ait conservé. »