Page:Du Camp - Paris, tome 4.djvu/76

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

CHAPITRE XIX

L’ASSISTANCE PUBLIQUE


i. — le bien des pauvres.

Résultat des agglomérations humaines. — Un mot de Chamfort. — Influence du climat. — Imprévoyance. — Le lundi. — Un rêve réalisé. — La charité est une nécessité politique. — Largesses. — La dernière distribution publique. — La bienfaisance abstraite. — L’Hôtel-Dieu. — Le bureau des pauvres. — Taxes de charité rendues obligatoires par arrêt du parlement. — Le Grand Bureau. — Commission hospitalière. — Empirisme. — Rapport de Frochot. — Le conseil général et la commission administrative. — Droit à l’assistance inscrit dans la constitution de 1848. — Loi du 10 janvier 1849. — Conseil de surveillance et directeur général. — Parvis Notre-Dame et avenue Victoria. — Patrimoine hospitalier. — 8 217 bienfaiteurs. — Au début de la Révolution. — Revenus actuels. — Recettes d’ordre. — Le droit des pauvres. — Ordonnance royale du 25 janvier 1699. — Loi du 7 frimaire an V. — Décrets du 9 décembre 1809 et du 6 janvier 1864. — Ancien mode de perception dans les théâtres. — Querelle et mauvaise foi. — Insuffisance des ressources normales de l’Assistance publique. — Écart de dix millions comblé par la ville de Paris. — L’indigence parisienne absorbe annuellement plus de quarante millions.


Toute agglomération considérable d’individus sur un point crée fatalement deux excès contraires, celui de l’indigence et celui de la richesse. Sous le rapport de ce douloureux contraste, Paris n’est, dans le monde entier, dépassé que par Londres, qui, en vertu de la consti-