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lante contre lui, qu’il a emprunté le ministère d’une députation à lui et toute pour

    pour leur gouvernement interne, dans la composition duquel ils ne participeront point par une représentation élective.
    3°. Parce que je suis convaincu que les anciens sujets de Sa Majesté étendront toujours leurs vues et leurs demandes à l’accomplissement de la parole solennellement donnée par Sa Majesté dans sa proclamation royale du 7 octobre 1763, sous la foi de qui ils se sont expatriés pour se former des établissements dans cette province de Québec.
    À ce période désiré, la présente génération qui se forme de Canadiens, Anglais, se regarderont comme privés des droits inhérent et coexistants avec leur existence et dans leur estime caractéristiquement distinguant les hommes libres d’avec les esclaves.
    4°. Parce que je suis très-intimement convaincu que la présente génération canadienne qui se forme et descendante de ces sujets de France qui ont resté dans le Canada sous la foi de la capitulation du traité définitif de Paris, (capitulation de Montréal, art. 41, 42, et 46, traité de paix 1763) et sont devenus sujets du roi, apprendront et adopteront en grandissant nos coutumes, nos façons, notre langage et avec eux les sentiments et les idées de leurs frères et parents de descendance anglo-canadienne.
    5°. Parce que les sujets anglais ont toujours envisagé une représentation élective comme un droit de naissance dont l’exercice forme cette balance de pouvoir qui constitue formellement la liberté et rend la société civile plus douce et plus aimable à l’homme.
    6°. Dans ma propre conscience, je suis dans la forte persuasion qu’au moment présent il est de l’intérêt de la Grande Bretagne de donner généreusement à cette colonie, une constitution et une forme de gouverne-