Page:Du Bellay - Œuvres complètes, édition Séché, tome 3.djvu/12

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

En voilà assez pour expliquer le carton de l’exemplaire royal.

Les Jeux rustiques ne présentent aucune particularité qui mérite d’être relevée dans cet Avertissement. On remarquera cependant qu’au lieu de se terminer ici, comme dans les premières éditions, par l’Hymne à la Surdité, dédiée à Ronsard, ils renferment quelques pièces de plus, notamment l’Épitaphe du Passereau de Madame Marguerite, et la curieuse et amusante Satyre de Maistre Pierre du Cuignet sur la Petromachie de l’Université de Paris — pièces qui se trouvent dans l’édition de 1597. qui nous a servi de modèle.

Il nous reste à imprimer un certain nombre de poésies des dernières années de J. du Bellay, ses traductions et ses poésies latines. Ce sera la matière du tome IV et dernier de ses œuvres complètes, que nous comptons livrer au public dans le courant de l’année prochaine.

L. S.

Paris, 3 avril 1910.