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debout et très pâle, balançait la lanterne au-dessus du trou.

« — Ces pièces sont à l’effigie de Charles Ier, dit-il, en me montrant celles qui avaient été laissées dans la caisse. Vous voyez que nous ne nous étions pas trompés en attribuant cette date au rituel.

« — Nous retrouverons peut-être encore autre chose datant de Charles Ier, m’écriai-je, car le sens des deux premières questions du rituel venait de m’apparaître très clairement. Montrez-moi le contenu du sac que vous avez péché dans l’étang ?

« Nous montâmes dans son bureau et il étala les débris devant moi. Je conçois qu’il les ait regardés comme une quantité négligeable, car le métal était presque noir, et les pierres complètement grises et ternies. J’en frottai une sur ma manche. Aussitôt elle brilla d’un vif éclat. La monture, qui avait affecté la forme d’un cercle double, était actuellement tordue et déformée.

« — N’oubliez pas, dis-je, que le parti royaliste a subsisté en Angleterre même après la mort du roi, et que lorsque les membres de ce parti se décidèrent à la fuite, ils abandonnèrent beaucoup d’objets précieux, avec l’intention de revenir les chercher, lorsque les temps seraient moins troublés.

« — L’un de mes ancêtres, sir Ralph Musgrave,