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UNE MOMIE QUI RESSUSCITE

çât à ce passe-temps. C’est la seconde frayeur qu’il me donne. La même crise s’est produite l’hiver dernier. Je l’ai trouvé dans le même état, avec cette horrible chose devant lui.

— Qu’a-t-il besoin de cette momie, alors ?

— Oh ! c’est un gaillard, vous savez. C’est sa marotte. Il en sait plus sur ce sujet qu’aucun homme en Angleterre. Mais j’aimerais mieux qu’il en fût autrement.

— Ah ! il commence à revenir à lui.

Une légère couleur reparaissait sur les joues cadavériques de Bellingham.

Ses paupières palpitèrent comme une voile après le calme. Il ouvrit et referma les mains.

Un faible et long soupir passa entre ses dents.

Puis, relevant soudain la tête, il jeta un regard autour de lui.

Lorsque ses yeux rencontrèrent la momie, il sauta à bas du sofa, saisit le rouleau de papyrus, le jeta dans un tiroir, tourna la clé, puis revint en titubant au sofa.

— Qu’y a-t-il ? demanda-t-il, qu’est-ce que vous voulez, mes amis ?

— Vous avez poussé des cris, fait du bruit, dit Monkhouse Lee. Si notre voisin de dessus n’était pas descendu, vraiment, je ne sais ce que j’aurais fait de vous.

— Ah ! c’est Abercrombie Smith, dit Bellingham en le regardant. Vous êtes bien bon d’être