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UNE MOMIE QUI RESSUSCITE

consumé, et, comme on disait, il fut lui-même le seul malade qu’il eut à traiter, pendant ses dix-huit mois de campagne.

Un second avait acheté un quart de part d’une clientèle à Basingstoke, puis avait quitté honorablement, tandis que le troisième avait disparu un soir de septembre, laissant derrière lui la maison vide et une facture de médicaments non payée.

Depuis lors, le district était devenu le monopole du Dr. Ripley, et personne n’avait osé se risquer contre la réputation établie du docteur de Hoyland.

Ce fut donc avec quelque sentiment de surprise et une grande curiosité qu’en traversant Bas-Hoyland, un matin, il s’aperçut que la maison neuve, à l’extrémité du village, était occupée et qu’une plaque de bronze vierge brillait sur la porte qui faisait face à la grande route.

Il retint sa jument bai-châtain de cinquante guinées et regarda attentivement.

« Verrinder Smith. D. M. » était gravé sur la plaque, en petits caractères, nets.

Le dernier médecin avait employé des lettres d’un demi-pied de haut, avec une lanterne, comme une station de pompiers.

Le Dr. Rimpley remarqua la différence et en conclut que le nouveau venu pourrait être un concurrent plus redoutable.