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PRÉFACE

pas tranché une gorge pour une paire de bottes à genouillères toutes neuves.

Le docteur Doyle peuple ses pages de ces délicieuses créations, développées avec tant d’humour et d’un dessin si personnel.

De ce qu’un homme peut peindre des soldats, il ne s’ensuit pas qu’il puisse représenter des batailles, mais ces deux dons se rencontrent chez l’auteur de La Compagnie Blanche.

Son plus beau morceau de bataille est la description de Waterloo dans La Grande Ombre, mais Sedgemore aussi est présenté avec une force superbe[1], et il n’est pas un combat sur terre ou sur mer, si peu important soit-il, où il ne manifeste les qualités de puissance et de clarté de son style descriptif.

Les émotions qu’il traite avec le plus d’habileté sont celles qui s’expriment dans l’action dramatique violente.

Quel correspondant de guerre il pourrait faire, un jour qu’il y aurait une vraie guerre !

Et maintenant il n’est pas inutile de signaler la dette de gratitude que le lecteur de nouvelles et de romans doit à Arthur Conan Doyle pour la moralité de son œuvre.

Tout chez lui est santé et bonne humeur.

On ne constate pas de grimace dans sa pensée

  1. La Bataille de Sedgemore.