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UNE QUESTION DE DIPLOMATIE

— Je n’ai pas repoussé son avis, dit-il.

— Non, non, naturellement. Je connais trop votre bon sens et votre cœur, cher. Vous avez été très sage en envisageant la question sous toutes ses faces. C’est ce que nous, pauvres femmes, ne pouvons faire. Nous, c’est le sentiment contre la raison, comme je vous l’ai souvent entendu dire. Nous balançons d’un côté et de l’autre, mais vous, hommes, vous êtes tenaces et vous gagnez votre procès contre nous. Mais je suis enchantée que vous soyez décidé pour Tanger.

— Le suis-je ?

— Mais, cher, vous avez dit que vous ne repoussiez pas l’avis du Dr. William.

— Eh bien, Clara, en admettant qu’Ida aille à Tanger, vous m’accorderez qu’il est impossible que je l’accompagne ?

— Absolument.

— Et pour vous ?

— Tant que vous êtes malade, ma place est près de vous.

— Il y a votre sœur.

— Elle part pour la Floride.

— Alors, Lady Dumbarton ?

— Elle soigne son père. Il ne peut en être question.

— Alors, à qui pouvons-nous nous adresser ? Surtout au moment où la saison commence. Vous le voyez, Clara, le sort est contre Sir William.