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PRÉFACE

ils sont dus au traitement minutieux des détails.

Le docteur Doyle n’est pas de ceux qui marchandent le labeur à leur œuvre ; il ne laisse rien au hasard.

Cent cinquante volumes consacrés à l’étude de l’époque qu’il avait choisie, telle fut la somme de lectures avant d’écrire une ligne de La Compagnie Blanche. Nulle imagination, nulle puissance créatrice, quelque brillante qu’elle fût, n’aurait pu dépeindre l’archer anglais, tel que le docteur Doyle nous l’a restitué, sans être aidées de la recherche patiente à laquelle il s’est livré.

La description de l’existence dans l’abbaye de Beaulieu est non seulement pittoresque, mais exacte.

On pourrait multiplier les exemples du sentiment élevé du devoir qu’a l’auteur quand il enseigne aussi bien que quand il amuse.

Nombre de traits frappants et véridiques l’attestent dans la peinture de ces temps primitifs de la New Forest, quand le jeune prêtre de La Compagnie Blanche enfreint les règles monastiques aux appels d’une vie plus large.

Le tableau de la cour de France dans les premiers chapitres des Réfugiés en est un autre témoignage, de même que dans Jim Harrison, boxeur, les échos de l’Angleterre élégante et disparue, durant les guerres avec la France, sous le règne de Georges IV.